Laye Sekou Camara
Éléments clés
| Faction | LURD |
| Nationalité | Libérien |
| Chef d'accusation | Fraude à l'immigration |
| Statut | En attente de fixation de la peine |
Ressources
Liens externes
- The Inquirer (2025) – Liberians who survived a civil war say a man now living in South Jersey committed atrocities including murder
- AFP (2025) – Ex-Liberian rebel pleads guilty to US immigration fraud
- US Attorney’s Office, Eastern District of Pennsylvania (2025) – “Former Liberian Rebel General Pleads Guilty to Immigration Fraud”
- US Attorney’s Office, Eastern District of Pennsylvania (2025) – “Former Liberian Rebel General Charged With Immigration Fraud”
Questions & réponses
Laye Sekou Camara a été arrêté à New York, aux États-Unis, le 26 mars 2022. Également connu sous ses noms de guerre General K-1 et General Dragon Master, il aurait participé à la deuxième guerre civile du Libéria en tant que membre de haut rang du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie), un groupe rebelle qui a commis des crimes de guerre et des atrocités entraînant la mort et le déplacement de milliers de Libériens. Le LURD a été reconnu comme l’un des groupes armés responsables de violations les plus actifs pendant la guerre par la Commission vérité et réconciliation libérienne.
Sekou Camara a été arrêté à la suite d’une plainte pénale déposée auprès du tribunal de première instance pour le district Est de Pennsylvanie. Le 8 avril 2022, il a été libéré sous caution sous réserve d'une surveillance à domicile, à l'exception des visites professionnelles, judiciaires et médicales.
Le procès de Sekou Camara devait commencer le 21 janvier 2025. Le 16 janvier il a plaidé coupable des quatre chefs d’accusation dont il devait répondre et doit être condamné le 19 mai.
Le 23 janvier le juge a organisé une audience présententielle pour permettre aux témoins libériens de consigner leurs témoignages. Sekou Camara doit être condamné le 19 mai.
Accusé de fraude à l'immigration
Sekou Camara devait répondre de trois chefs d'accusation d'utilisation d'un document d'immigration obtenu frauduleusement et d'un chef d'accusation de possession d'un document d'immigration obtenu frauduleusement. Il était accusé d'avoir menti lors de la soumission de ses demandes de documents d'immigration aux autorités américaines, notamment un visa de non-immigrant, un visa d'immigrant et une carte d'identité de l'État de Pennsylvanie.
Au cours de ces démarches, il a affirmé n’avoir jamais été membre d’une tribu ou d’un groupe rebelle, n’avoir jamais commis, ordonné, incité ou aidé à des assassinats politiques ou à d’autres actes de violence, et n’avoir jamais utilisé ou recruté d’enfants soldats. Il a également affirmé n’avoir jamais cherché à obtenir un visa ou à entrer aux États-Unis par fraude ou fausse déclaration.
L’affaire Sekou Camara est la troisième poursuite pénale publique et la troisième condamnation à Philadelphie liée aux guerres civiles libériennes, après «Jungle Jabbah», ancien commandant de l'ULIMO, et Thomas Woewiyu, ancien porte-parole du NPFL et ministre de la Défense. Avec le procès de Moses Wright prévu plus tard cette année, il s'agit de la quatrième affaire pénale rendue publique dans laquelle Civitas Maxima et son organisation sœur basée au Liberia, le Global Justice and Research Project (GJRP), ont fourni une assistance aux autorités américaines.
